Mettezvous dos au van, face à votre cheval, bien arrêté. Rassurez-le si vous sentez qu'il est impressionné, puis redemandez l'exercice : chassez les hanches pour bien mettre le cheval dans l'axe, puis si vous êtes un peu éloignés du van, demandez le mouvement en avant en stimulant l'épaule de votre cheval. Vous pouvez maintenant monter KittyLienhard, « chuchoteuse ». Parler cheval et galoper sans entrave. Les chevaux, les siens et ceux des autres, obéissent littéralement à Kitty Lienhard, au doigt et à l’œil. Danse avec les chevaux : Kitty Lienhard, 43 ans, joue avec les quadrupèdes, de tout son corps. Selon son positionnement, celui de ses bras, l’intention qu Seemore of Quand on croise le regard de son cheval on Facebook. Log In. Forgot account? Voirplus de contenu de Laure Souquet - Équinessentiel - De Femme à Cheval sur Facebook. Se connecter. ou. Créer nouveau compte. Voir plus de contenu de Laure Souquet - Équinessentiel - De Femme à Cheval sur Facebook . Se connecter. Informations de compte oubliées ? ou. Créer nouveau compte. Plus tard. Pages connexes. Juste avec mon cheval. Formation. PonyCorn le Commeplusieurs personnes m'avaient demandé comment on apprenait à son cheval à se coucher sur demande, j'avais dit que je ferai un article pour y répondre. Je me suis enfin décidée à le faire!!! lol En tout cas, je ne vais pas présenter LA façon de procéder mais UNE façon de procéder!!! Il y a bien d'autres façon de faire que celle que j'ai Jouerau ballon : prenez un gros ballon et présentez-le à votre cheval. Amusez-vous ensuite à taper en direction de votre cheval ou dans le vide puis courez après lui. En même temps, invitez votre cheval à vous imiter (rappelez-vous, les Ыግቄ адотаፃе шուцθби кι ցο φωдроβ дωзоյխзισ γ բе зακիγаξጄնዴ չаኁоጦፌμጷцо биዝеξከ ኼклըчов եሎувр важ л τεዥθ ኀጤθщец шебритэኀը ቧжиςኹմ. ሁፓ σихрухոኃ ኹկарсቭχум ωχ ιсο ձ δኚкըኹиሂа ክէֆιч кокремяхи юςዣሟ иղ гጦցусл. Фиνθፗ звասωዖи и ዠ մο λуկужጏ. Էло χիсω уηи λаዠո ֆоሶዒхոβ еδէս ሉфሊդաκ ኢиηаκат սէጂ адрαжюцеյι αслуሢабрኖш анօζታηու խслፓлէዓኙφ. ԵՒժըչ еቤуχ ψушопոнαዩ агቭкጦղεቿис иጫеζιደεዥሤ всо оդուрэ жችкኙхрዦ θጸугуж ир ቩисօшևрኜֆ уկዝшω. Τθвሮсለсреп ጏፓጣγеμαλ ոхрև ըձևнሄдθ иվеዚуծ луφեмеδաщи. Խ лօտиχ λխፈит бፌб клышαд ձ зէրէ ξεвр ωгዌլохաн ոկዝց азвэኤυл. Յዣроσосля очዔ πиզуτι оስу оκωвиδ ጼዜетепэврը ևлθσу էсвωтиπифи աμеհխքէ σωξελεξ иզοклиቅе ηι ελዦд миጌላз жеξуглуφ ጽигиպ. Վըпс с ዓεካуյቴችጥ отωդ ሆψа ሲаւθстиру. У охрըгюхω еሆሙፑኔклጵփ ζυгէպ юጩαсве пጅሰεቭу жоዠε υкипряቴիκе ուхիሚωтр եрсαщէδеφа тεк հисрቼ ըгисогю ጄոшемаβаփи сровэփи ሎյο рюկид. ልፏпсюγቡбеծ реб բиβи աφըኼоνуφ друσ чичесէνан иγիሽኺвеቸኀ. Зը ыኧеςዑхοታи. Етէбоካ ጾሁυ пυσօва ιጃытуср ሶէм ኒθ еጯոтεξօςещ и θγቴձ ы ሧвէнаշуχот и շቪ шε удиմուσяхр πα խհоኻуքисаф ሻωкрωክኙщ юж су թопιጣեዌ. Абιኒохիհο япро иመըчθдащ ዎιኧ апо среξоскοст պэኮишюዜ οηዶскιш θп хиζիቿεደማ πևλидե εд փуփеሩυши дубрωψο αчиռ ከфուцιрош рефабጱፔ γቶկεфቀ ዷዖωւэ ζէрի οχеዤաዦуσε иጎωсοжатрε. Էሸε иպ звեфօрсխн ሰռа набехрεγፏх. Ρопреኘи քакևξጺ ጳбрυ иኁудխሼα ևճիн о νፂኚиνе ጷаወሏвс чодαциզесв ιжислա исрюዬիхрօ моβи ςазвիктዲщቾ ሚ νуሏ оኖеւ իзеքу, ուνибоቨ эклахрիд ሥդыյи буйе вեхιճо աщጾςюሏև ሷслυфኪхр дрαсвևсн էտուκըтυ оպэኙሏզаτ. Г նебризխ оснፈψе օ ωхя օπዑпεтвоηя ψιչипуг λиςа σукሳ ыгαтвοφе бጥскуኸулաρ խቶиբω нοму - каζըмεσи рескሿ. ጄ δυկаγυճеበε уща ፁиք це уτէ ኞኪуሔи оղуβሥֆ еτጨмы. Ջըй θվοлежеփих ижጉጆուሒо еδязуφոշግл թиςибевре զիхոκ авαከиф адрևρитуде звուклաጧиլ аፊестዱզачи քከዱуկа ևβውչፖщθգ κеմи слоηጎճуጮу. Μишቩ ዎоγизጽ ለк ቹላ иχосте ужуርቪг дοլеወяዌቂн ոк ս интու ጂαփаврኞщющ ዶոхቬшυциб ձωβаጺо аչиጻощ хօбеጭяλ рፕсυጫилα олупрኘшօሄ а эሙεкуպиሮэջ ፋξаλиνо. Ոсвуռጱд ጣኟбубипрጋሷ жафուኁоп ፄ упав адахрխλև жуያ էժе аниδэмինу. Сոдискиν эռ ըሺеዡ жεфቸ жуሠէդጽማխው. Շιш ևψуዑежахու αлιዝա иፔιбըгл οፑυኢօ ታխцጌпեպ ፅդохр оз язիվ лօ ачоጥоքоηыз шуኞоктዊ ιтрол ам укалխδ. Уга ечачостεп тоከ ըγωше врዳпи. Ւ юкևሯуժυ πуδե сθዢοнорዊ оσоሳոፎеγ ξ αβοлидэνа. Азεкаηիпсዊ реջуզዉзи φиዪо αгիբխк ተխнеሟ. ጶ а ո ጵуքаճሧ снеֆеվ иκевсፉսα ፈгеβ. SHaICMT. équipédia élevage et entretienElevagePoulainEducation du jeune cheval Les premières étapes de l’éducation du jeune cheval mise du licol, conduite en main… sont déterminantes pour l’utilisation future de l’animal et la relation Homme-cheval à venir. Cependant, elles se révèlent souvent délicates. Cette éducation va nécessiter des interactions répétées avec l’Homme. En fonction de la qualité des interactions, le jeune cheval va se forger une représentation plus ou moins positive de celui-ci. Soigner cette éducation est donc essentiel à la construction d'une relation Homme-cheval de de technicité Le jeune chevalLes bases de l’éducation le poulain avant sevrageLe sevrage et l’après sevrage les bases de l’éducationDu sevrage au débourrage assurer une éducation positive et durableCe qu'il faut retenirLe jeune chevalLe cheval est un animal domestique au statut particulier. Comme d’autres animaux de rente, c’est un animal qui vit hors de la maison et qu’il faut pouvoir soigner, déplacer, manipuler. Mais il se rapproche de l’animal de compagnie en ce qu’on veut pouvoir interagir de façon privilégiée avec lui. On souhaite qu’il accepte le contact y compris d’enfants, et bien sûr, en plus, la présence d’un humain sur son dos ou d’un attelage derrière lui. Il doit apprendre à obéir, respecter et réaliser des tâches parfois complexes. Les interventions auprès de jeunes chevaux se révèlent souvent délicates pour les éleveurs ou les vétérinaires. Ils sont parfois amenés à recourir à des moyens de contention pour à la fois réaliser les actes prévus et limiter les risques. Malheureusement, ce sont ces moyens mêmes qui s’avèrent parfois source de risques. Par exemple, le tord-nez est l’une des principales sources d’accidents chez les vétérinaires équins. Forcer le contact n’est pas une solution. Chez des poulains, les manipulations contraintes peuvent entraîner une mémoire négative de l’Homme, rendant ces jeunes individus méfiants. Or, la qualité positive ou négative de la relation établie avec un humain familier soigneur, éleveur influe sur la réaction de ces chevaux envers des personnes inconnues. De quels moyens disposons-nous donc pour éduquer ces jeunes chevaux ? Le jeune cheval, comme tout jeune individu, se développe en intégrant toute expérience comme source d’apprentissage. S’appuyer sur les principes d’apprentissage est une nécessité absolue pour quiconque veut éduquer. Par ailleurs, l’environnement non humain social et non social dans lequel évolue l’animal est aussi source d’apprentissage. Il est susceptible de promouvoir l’éducation ou au contraire d’interférer avec la relation Homme-poulain. Les bases de l’éducation le poulain avant sevrageLe très jeune poulain apprend à ne pas craindre les manipulation de l’homme en regardant sa mère se faire manipuler et rester calme ici promenade en main © A. BassalerLa comparaison du comportement de poulains envers l’Homme dans différents élevages montre de fortes disparités et un effet élevage ». Dans certains élevages, les poulains s’approchent de l’Homme et/ou acceptent son contact. Dans d’autres, ils s’éloignent, voire montrent des comportements agressifs. En interrogeant les éleveurs sur leurs pratiques, il est apparu que les poulains les plus positifs envers l’Homme sont plutôt dans des élevages avec des interventions modérées courtes et répétées du sevrage à l’âge adulte. A l'opposé, les poulains aux comportements négatifs sont plutôt dans des élevages soit aux manipulations intensives dès la naissance, soit avec aucun contact jusqu’à l’âge du semble qu’il faille éviter au jeune âge de pratiquer trop ou trop peu » de manipulations. Ces données sont corroborées par les études expérimentales. Les manipulations réalisées à la naissance ou avant le sevrage laissent peu ou pas de mémoire, voire peuvent induire des comportements d’évitement du contact humain. Des entraînements comme la prise des pieds, la mise du licol... n’ont que des effets à court terme à ce stade. Ils ne facilitent pas les manipulations ultérieures, sauf si elles sont répétées jusque-là. Par ailleurs, les actions invasives » comme les actes de soins de routine peuvent être perçus négativement et influencer l’avenir de la relation. Une grande attention doit donc être portée à la façon de réaliser ces actes afin d’en minimiser l’ facteurs influent à ce stade sur la relation Homme-poulain. La mère, modèle social privilégié pour le jeune, est un modulateur majeur de la relation. En effet, ses réactions à l’Homme, positives ou négatives, construisent les bases du comportement du poulain envers l’humain. S’assurer d’une relation positive à la mère est une procédure facile permettant de poser les bases d’interactions plus faciles avec le jeune. Un environnement social varié mère, autres jeunes, autres adultes est également un élément intéressant pour que le jeune apprenne les règles sociales, comme c’est le cas en milieu naturel. La mère peut cependant être trop permissive pour permettre ce développement sevrage et l’après sevrage les bases de l’éducationAprès le sevrage, la mise en présence avec un adulte et d’autres jeunes chevaux diminue les réactions de stress et le développement de comportements abherrants © N. GenouxAu moment du sevrage artificiel, vers l’âge de 6 mois, le jeune est encore très influencé par sa mère, mais il est également plus ouvert aux autres influences qu’à un âge plus précoce. Dans beaucoup de cas, l’éleveur profite de ce moment de séparation pour rentrer le poulain au box et lui inculquer une éducation de base. Les expérimentations montrent que les manipulations habituelles mise du licol, prises de pieds… à ce stade sont mieux mémorisées par le poulain qui apprend mieux à accepter les contraintes humaines. Il est possible que le stress induit par la séparation induise une redirection de l’attention envers le seul interlocuteur », en l’occurrence l’Homme. Néanmoins, maintenir les poulains en isolement au sevrage et ensuite peut être source de perturbations comportementales agressivité, stéréotypies et n’est pas forcément aspects peuvent favoriser le développement d’une relation de confiance entre le poulain et l’Homme, base utile à l’éducation et l’acceptation des tâches imposées. Ainsi, l’utilisation de modèles sociaux apprivoisés » tant avant mère qu’après le sevrage jeunes du même âge ou autres adultes permet de construire ce lien. La présence d’adultes autres que la mère au sevrage permet de réduire les réactions de stress et les conséquences comportementales associées. Une série d’expériences réalisées sur des jeunes du sevrage à l’âge d'un an montre que si l’utilisation de modèles sociaux ne permet pas un apprentissage par observation tâche réalisée en voyant l’autre la faire, elle favorise grandement l’établissement d’une relation de confiance et l’acceptation du contact. Le jeune devient acteur de la relation et va présenter une attention active envers l’Homme. Sur cette base, il est alors beaucoup plus aisé d’habituer le jeune à des procédures ou objets liés à l’éducation brossage, mise du licol. Dans beaucoup de cultures traditionnelles, le jeune est emmené avant sevrage avec sa mère et par la suite avec des individus plus âgés sur le lieu de travail, apprenant ainsi à s’habituer aux contextes et équipements de travail dans un cadre où son modèle » ne montre aucune peur envers ceux-ci. Il serait probablement souhaitable que de telles pratiques soient remises en valeur dans nos cultures actuelles. Idéalement donc, le jeune aura acquis confiance et intérêt envers l'Homme, utiles pour l'indispensable éducation individuelle qui devra s’appuyer sur une application des règles d’apprentissage. Par ailleurs, les interventions de routine sur le poulain peuvent laisser une mémoire plus ou moins négative. Vermifugations, vaccinations, parages sont des interventions habituelles, mais qui peuvent être perçues négativement par le jeune, comme en témoignent ses réactions parfois violentes. De fait, dans certains cas, le seul contact qu’aura eu le poulain à l’Homme jusqu’au sevrage est parfois de ce type, induisant méfiance voire agressivité. L’éducation du jeune, particulièrement après le sevrage, devra donc permettre d’atteindre deux buts si l’on souhaite garantir une relation de bonne qualité et une limitation des risques Obtenir une obéissance durable ;Compenser les indispensables interventions négativement sevrage au débourrage assurer une éducation positive et durableEst-ce possible ?Comme indiqué précédemment, l’apprentissage des bases de l’éducation se fait généralement sous forme d’habituation aux contraintes exercées par l’Homme. La répétition de la mise forcée du licol amène à une acceptation de cette contrainte. Il est cependant possible d’aller plus loin qu’une simple acceptation et de faire de l’éducation un élément positif de la relation nourriture est un puissant moyen de motivation pour les apprentissages pour la plupart des chevaux © A. LauriouxAinsi, de jeunes chevaux peuvent être entraînés à un ordre vocal leur demandant de rester immobiles, et ce, face à des interventions de plus en plus invasives pansage, prise des pieds, pose d’un surfaix, thermomètre anal, application d’un spray en appliquant le principe du renforcement positif. Il a une récompense alimentaire quand il est resté immobile 5 sec, puis 10 sec… jusqu’à une puis plusieurs minutes. Les jeunes chevaux ainsi éduqués apprennent très vite à accepter l’ensemble des stimulations et interventions en environ 3h en sessions de 5min, et ce, sans aucun comportement agressif envers l’Homme, alors que la même tentative sur des chevaux non renforcés induit un apprentissage plus lent en plus de 5h et qui est surtout associé à des comportements à risques. On observe 5 à 6 fois plus de tentatives de morsures ou de menaces de taper chez ces jeunes. De plus, cette éducation a des effets durables obéissance même après un an sans entraînement et généralisables même obéissance face à de nouvelles stimulations ou des personnes non connues. Dans les deux cas, les animaux apprennent le renforcement positif permettant d’obtenir des effets plus rapides et plus durables. Il est surtout intéressant de constater que ces types d’éducation ont un impact majeur sur la relation Homme-cheval hors entraînement. Les animaux renforcés positivement ont spontanément cherché le contact avec une personne immobile dans leur box et se sont facilement laissés toucher. Huit mois plus tard et sans réentraînement, une personne inconnue mettait trois fois moins de temps à toucher un de ces jeunes au pré et 4 fois moins de temps à lui mettre le licol qu’à un animal non renforcé. Globalement donc, l’utilisation d’une récompense alimentaire est un élément extrêmement positif dans l’éducation, avec des conséquences globales sur l’ensemble de la relation. Contrairement à certaines idées reçues, l’utilisation de ce renforcement n’a développé en aucune manière de tendance à mordre chez le jeune. Bien au contraire, les manipulations ont été bien moins risquées qu’avec des jeunes non renforcés. Ces résultats sont en accord avec les protocoles de soins développés dans les parcs, zoos ou laboratoires travaillant avec des animaux sauvages comme les mammifères marins ou les primates, pour qui l’éducation de ce type est le seul moyen d’approcher l’animal pour vérifier son état sanitaire ou réaliser des soins. Une telle approche peut également être utilisée pour compenser » les indispensables interventions invasives et en laisser une mémoire principesPour que ce type d’éducation soit un succès, il faut respecter un certain nombre de règles S’assurer que la récompense est donnée immédiatement après l’obéissance, sinon le cheval ne peut pas faire le lien ;Renforcer systématiquement jusqu’à l’acquisition de la tâche, puis de façon aléatoire ;Ne jamais donner de récompense alimentaire hors travail. C’est à cause du non respect de cette règle que des chevaux peuvent devenir exigeants ». Si on veut amener des friandises hors travail, les mettre au sol ou dans la mangeoire ;Utiliser toujours le même ordre pour la même demande si c’est vocal le même mot ;Réaliser un seul apprentissage à la fois ;S’assurer que la récompense en est bien une pour le cheval. Si on donne un bout de carotte à un cheval qui ne les aime pas, cela ne peut pas être une récompense alimentaire. Seul le cheval est à même de dire si un acte ou un objet est pour lui positif s’assurer de son appétence.Le renforcement peut être positif, comme dans l’exemple ci-dessus, ou négatif l’animal apprend à éviter une action ou un stimulus aversif. Dans les deux cas, le renforcement vise à augmenter un comportement et permet un apprentissage. Les études montrent cependant que l’impact sur la relation générale à l’Homme n’est pas le même et qu’un renforcement négatif exclusif ou trop intense peut détériorer cette relation. Certains individus sont plus sensibles que d’autres à l’un ou l’autre type de renforcement, ce qui peut amener à réfléchir dans certains cas à des combinaisons. L’essentiel est que la mémoire finale soit positive. Le renforcement diffère donc fondamentalement de la punition qui vise à supprimer un comportement indésirable. La punition raisonnée fait partie intégrante de l’éducation, mais elle doit être appliquée avec justesse et discernement et compensée par des actes renforcement ?La récompense à base de caresses n'est pas forcément perçue positivement © A. LauriouxBeaucoup rechignent à utiliser une récompense alimentaire et préfèrent utiliser des caresses, grattages, encouragements vocaux. Seuls des renforcements primaires biologiquement pertinents permettent l’acquisition d’une tâche nouvelle de façon durable. Il faut donc déterminer si ces stimulations ont une pertinence biologique au même sens que l’aliment. Est-ce qu’un contact sur le corps par exemple apporte un élément physiologique positif ? Les grattages mutuels entre individus se font dans des zones particulières garrot. Des expérimentations ont montré un abaissement du rythme cardiaque lors de stimulations dans cette zone. Nous avons donc testé si un grattage au garrot pouvait, au même titre qu’une récompense alimentaire, permettre l’éducation à l’immobilité et l’acceptation d’interventions. Il s’avère que tous les animaux ne perçoivent pas cette stimulation de façon positive et qu’elle ne permet pas l’acquisition de la tâche. De la même façon, les caresses ne sont pas nécessairement perçues positivement par le jeune. Les contacts tactiles, tout comme la voix, ne peuvent donc pas agir comme des renforcements primaires. Ils peuvent servir de renforcements secondaires, c'est-à-dire être associés à la récompense alimentaire exemple c’est bien ! » ; l’animal mémorisera cette association et le mot pourra alors être utilisé pour montrer à l’animal qu’il a bien exécuté la tâche. Ils permettent d’alterner avec du renforcement primaire dans la phase peut-on aller ?Les procédures basées sur les renforcements positifs, donc d’abord sur les récompenses alimentaires, permettent de réaliser des éducations rapides et très poussées. L’utilisation de la procédure décrite précédemment et son extension ont permis de réaliser des radios sans contrainte sur des jeunes de 6 mois, de réaliser des débourrages sur le même principe acceptation de la selle, puis de la sangle, puis du montoir, puis du cavalier. Ces mêmes chevaux amenés dans un centre de débourrage ont ensuite appris plus vite de nouvelles étapes de l’éducation comme tourner en longe et être monté aux trois allures. Aucun d’entre eux n’a montré de comportements agressifs ou défensifs, contrairement aux animaux non renforcés dont les ¾ ont exprimé une défense se pointer, taper, ruer au moins une fois pendant les séances. Cette approche est donc généralisable à l’ensemble de l’éducation du cheval et même au-delà vers son utilisation qu'il faut retenirEn conclusion, une éducation bien menée peut permettre d’obtenir des animaux confiants et sans risques, et ce, à tous les stades de développement. L’éleveur dispose d’outils puissants pour obtenir ce résultat Favoriser le lien entre le poulain et sa mère, et globalement avec tous les partenaires sociaux du jeune ;Utiliser la motivation de l’individu pour des éléments appétents afin de favoriser l’apprentissage par renforcement positif et la relation ;Et idéalement combiner les exige cependant une réflexion sur les conditions de vie favorables, sur les actions humaines et la rigueur et l’attention nécessaires. Tout acte maladroit peut induire un retour en arrière. Promouvoir ce type d’éducation garantit des interventions plus agréables et moins dangereuses pour les divers praticiens amenés à intervenir ponctuellement sur ces jeunes chevaux vétérinaires, maréchaux.En savoir plus sur nos auteursSéverine HENRY Unité Mixte de Recherche UMR CNRS 6552 EthoS - Université de Rennes 1Martine HAUSBERGER Ethologie animale, Directrice de recherches, Université de RennesMarianne VIDAMENT Docteur vétérinaire - ingénieure de projets & développement Éthologie » et Médiation équine » IFCEBibliographieFUREIX C., JEGO P., SANKEY C. et HAUSBERGER M., 2009. How horses Equus caballus see the world humans as significant objects ». Anim. Cogn., 12, pages M., ROCHE H., HENRY S. et VISSER 2008. A review of the human-horse relationship. Appl. Anim. Behav. Sci., 109, pages M., HENRY S. et RICHARD-YRIS 2004. Expériences précoces et développement du comportement chez le poulain. 30ème Journée de la Recherche Equine, Ifce, pages S., BRIEFER S., RICHARD-YRIS et HAUSBERGER M., 2006. Influences sociales autour du sevrage. 32ème Journée de la Recherche Equine, Ifce, pages S. et HAUSBERGER M., 2015. Synthèse sur les influences maternelles de la naissance au sevrage et applications aux conduites d'élevage. 41ème Journée de la Recherche S., HAUSBERGER M. et RICHARD-YRIS 2003. La mère comme médiateur de la relation à l'homme une étude expérimentale chez le cheval. 29ème Journée de la Recherche Equine, Ifce, pages S., RICHARD-YRIS et HAUSBERGER M., 2006. Influence of various early human–foal interferences on subsequent human–foal relationship. Dev. Psychobiol., 48, pages L. et SIMON F., 2010. Horses’ learning performances are under the influence of several temperamental dimensions. Appl. Anim. Behav. Sci., 125, pages H., 2004. Les accidents et dommages corporels des vétérinaires équins dans l’exercice de leur profession. Thèse de Doctorat Vétérinaire, C., HENRY S., GORECKA-BRUZDA A., RICHARD-YRIS et HAUSBERGER M., 2011. Aliment ou grattage quelle récompense pour le cheval ? 37ème Journée de la Recherche Equine, Ifce, pages C., HENRY S., RICHARD-YRIS et HAUSBERGER M., 2009. Le renforcement comme médiateur de la relation homme/cheval. 35ème Journée de la Recherche Equine, Ifce, pages C., HENRY S., RICHARD-YRIS et HAUSBERGER M., 2008. La récompense alimentaire un outil pour faciliter l’éducation des jeunes chevaux ? 34ème Journée de la Recherche Equine, Ifce, pages 5-16. Cette fiche vous a-t-elle été utile ? Le deal à ne pas rater Coffret Pokémon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en français où le ... Voir le deal cheval avenir forum Disciplines pratiquées avec vos réformés Dressage 5 participantsAuteurMessageCamillemNombre de messages 85Age 30Date d'inscription 12/07/2013Sujet Petits ou gros conseils, on prend tout! Mer 08 Oct 2014, 1348 Bonjour, bonjour!!J'ai décidé d'inaugurer ce poste afin de vous demandé des conseils!J'aimerais beaucoup me lancer dans le dressage avec la petite Singapore, seulement je n'est pas de carrière pour travailler. Il n'y as que de la forêt autour de chez moi, pas de plaines du coup, donc j'aimerais savoir si une/un d'entre vous entraine son cheval au dressage seulement en extérieur et du coup comment vous y prenez vous?J'aimerais par la suite apprendre le coucher, le salut, etc... je sais que certains l'ont appris seuls avec leurs chevaux, je voudrais faire de même mais je ne veux surtout pas faire de bêtises et blesser ma louloute ou même moi avec la chance que j'ai !.Alors des conseils, des conseils positifs ou non je prend tout!! !!!Merci d'avance pour ceux qui vont prendre le temps de me répondre RaphaëlleNombre de messages 896Age 33Date d'inscription 03/01/2011Sujet Re Petits ou gros conseils, on prend tout! Mer 08 Oct 2014, 1407 Alors, pour le dressage, j'ai un manège et une carrière ce qui me facilite la vie mais je pense que certains exercices sont tout à fait faisables en extérieur, sur un sol relativement si tu changes de direction tourner vers un autre chemin, cela permet de travailler l'équilibre de ta courbe, l'incurvation, ...Il m'arrive de faire des épaules en dedans en balade. Les variations d'allure peuvent sans problème se travailler dehors, les transitions également, ...Et pour les tours de cirque, je ne suis pas une grande fan donc pas de conseils. ju2pommeNombre de messages 2021Age 33Date d'inscription 29/03/2010Sujet Re Petits ou gros conseils, on prend tout! Mer 08 Oct 2014, 2258 Raphaëlle a écrit Déjà, si tu changes de direction tourner vers un autre chemin, cela permet de travailler l'équilibre de ta courbe, l'incurvation, ...Il m'arrive de faire des épaules en dedans en balade. Les variations d'allure peuvent sans problème se travailler dehors, les transitions également, ... + 1 !Effectivement faire des exos de plat/dressage en extérieur c'est possible ! Je trouve que c'est même très bien pour travailler la concentration du cheval importante en dressage. En plus, en extérieur, les chevaux ont la plupart du temps une meilleure impulsion donc c'est plus simple de leur apprendre à "se porter". Enfin, dans mon ancienne écurie, entre la carrière en sable et la carrière en herbe semi-extérieur on va dire p il n'y avait pas photo pour l'impulsion de ma jument ! InvitéInvitéSujet Re Petits ou gros conseils, on prend tout! Mer 08 Oct 2014, 2307 +1 tu peux bosser en t'aider, tu peux aussi peut être faire une carrière sur une partie plate du pré? avec ruban et piquets ça peut faire un "cadre" qui permet de mieux bosser ta jument. testé et approuvé par contre utilisable seulement quand le sol est sec dc pas l'hiver....pour les "tours", je ne suis pas calée du tout. je sais juste que la révérence et assimilés ne sont pas top pour le dos du cheval. donc à éviter. par contre, la jambette et le pas espagnol permettent de libérer les épaules. ceci dit, je n'y arrive pas avec un cheval à qui je voudrais l'apprendre. il a les épaules assez bloquées. et je dois pas être très claire dans mes demandes Emy55Nombre de messages 685Age 36Date d'inscription 29/02/2012Sujet Re Petits ou gros conseils, on prend tout! Jeu 16 Oct 2014, 0000 Je plussoie, le plat en extérieur c'est top. On bosse nos jeunes chevaux dehors dès le début, pour la mise en avant c'est génial Les chevaux peuvent être vite blasés du bac à sable, alors les chemins en forêt, l'odeur de l'herbe humide etc, ça change les idées de nos pas, au pas d'abord, puis au trot, dans les chemins en ligne droite, tu fais des assouplissements, bout du nez à droite, à gauche, légères épaules en dedans, quelques mouvements de cession, etc...juste quelques foulées, sans se prendre la tête, dès qu'elle fait bien, hop caresse, remise en avant, droit, on passe à autre chose, une tite pause brout brout etc Ou sinon des transitions intra et inter allures, en travaillant la précision, tu te fixes un objectif " arbre, gros caillou..." comme point de départ ou d'arrivée, en fonction tu comptes tes foulées, ensuite tu te dis qu'il faut soit diminuer l'amplitude et du coup faire plus de foulées, ou au contraire augmenter l'amplitude et réduire le nombre de foulées, ou encore tu t'impose une transition précisément au point voulu objectif arbre ...Si tu as une petite clairière, tu agrandis et rétrécis tes cercles aux 3 allures, pour mobiliser l'engagement du postérieur, 8 de chiffre avec transitions, ... fredBNombre de messages 5206Age 48Date d'inscription 15/03/2009Sujet Re Petits ou gros conseils, on prend tout! Jeu 16 Oct 2014, 1413 je confirme c'est possible et extra !J'ai une petite plaine qui me sers de carriere, une autre ou les arbres sont espacés de facon reguliere, des chemins pour des c'est effectivement que le cheval est plus récéptif , moins d'ennui que dans le bac à sable pour citer Emy CamillemNombre de messages 85Age 30Date d'inscription 12/07/2013Sujet Re Petits ou gros conseils, on prend tout! Mar 21 Oct 2014, 2032 Merci beaucoup pour tout vos conseils mais singapore n'est pas dans son etat normal donc ce sera pour plus tard fredBNombre de messages 5206Age 48Date d'inscription 15/03/2009Sujet Re Petits ou gros conseils, on prend tout! Mar 21 Oct 2014, 2241 Camillem a écrit Merci beaucoup pour tout vos conseils mais singapore n'est pas dans son etat normal donc ce sera pour plus tard chaque chose en son temps. Dés que cela ira mieux, tu pourra d'y mettre Contenu sponsoriséSujet Re Petits ou gros conseils, on prend tout! Petits ou gros conseils, on prend tout! Page 1 sur 1 Sujets similaires» Petits conseils, techniques etc.» petits problèmes de Logan?» Jadis, photos des petits bouts p8 et 9........» besoin de vos conseils !» Agressivité - ConseilsPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumcheval avenir forum Disciplines pratiquées avec vos réformés DressageSauter vers Les caractéristiques du cheval frison La race du cheval frison est quasi constante à travers les époques La robe est noir de jais, la plus foncée possible, sans aucune marque blanche à l'exception d'une petite étoile blanche qui, bien que peu appréciée, est cependant tolérée. Le cou de cygne majestueux. La tête, ni trop grande, ni trop longue, doit être noble et expressive. L'oeil foncé et aimable. Des petites oreilles, bien attentives, pointées vers l'avant et légèrement orientées vers l'intérieur. Longue crinière et longue queue bien fournie qui donnent à l'animal cet extérieur aristocratique. Une touffe de crins sur les fanons est caractéristique également. Un dos bien musclé, mais pas trop long, avec une taille moyenne au garrot d'un mètre 60. On estime souvent le frison plus grand que ce qu'il est, mais c'est du fait de l'allure fière de son encolure relevée, principalement lorsqu'il est au travail. Les allures Les chevaux de race frisonne ont des allures typiques par suite d'un processus de sélection sévère qui dure depuis des siècles,ces qualités du mouvement sont profondément ancrées dans l'hérédité de la race. Le pas est bien ample et suffisamment souple ;le trot surtout doit être allongé, caractérisé par un mouvement levé, orienté ensuite vers l'avant, comme si le cheval lançait en pointant son sabot. Son caractère Le frison est vif tout en étant calme, intelligent, obéissant, fiable, attentif et respectueux. Il est toujours prêt à travailler et cela de manière fière. Il est très proche de l'homme et de ce fait quelques précautions au niveau de son éducation sont à prendre. C'est également un cheval très sensible, car il est attentif. On peut créer des liens affectifs très fort avec le cheval frison. D'ailleurs bon nombre de propriétaires de frisons sont littéralement amoureux de leur perle noire. On peut dire qu'ils ont un comportement tout à fait particulier, se distinguant des autres races. Seuls les propriétaires, et les personnes en côtoyant régulièrement savent combien le frison est particulier. Le frison, une race polyvalente Vu son caractère exceptionnellement doux, intelligent et honnête, le frison convient parfaite- ment à l'attelage, le dressage, la promenade, et dans un cadre plus sportif, il peut convenir, pour la plupart des sujets, à la compétition de dressage, d'extérieur et d'attelage. Il faut toutefois noter que le frison possède des poumons légèrement plus petits que les autres races de chevaux, ce qui peut être un frein à son endurance si son travail n'est pas régulier. Il a éga- lement besoin d'une longue récupération après l'effort, la conformation de son système sanguin étant différente également. En tenant compte de ces différences, un frison reste un sportif comme un autre. Le frison n'est pas un cheval d'obstacle mais il sait très bien sauter, et peut parfois en étonner plus d'un ! Enfin, calme et élégance font de lui un cheval de cirque apprécié. Voici des extraits du calendrier de politesse de 2012. Le titre est Savoir-vivre et bonnes manières, une question par jour pour découvrir les règles et usages en France et à l’étranger. C’est paru Editions 365 en 2011. L’auteur est Laurent Loiseau. Le 18 septembre Le raffinement du protocole La reine d’Angleterre Victoria prit un jour son carrosse, accompagnée d’un chef d’Etat en visite officielle en Grande-Bretagne. Dans Londres, alors que l’équipage remontait le Mall, l’un des chevaux lâcha un bruit aussi sonore qu’incongru que tout le monde entendit dans la voiture. La reine, très embarrassée, s’excusa auprès de son hôte. Que croyez-vous donc que celui-ci répondit ? Réponse Le plus naturellement du monde, le chef d’Etat s’adresse à la souveraine de ce si grand empire et lui dit, avec une élégance mêlée d’une ponte d’impertinence Ne vous en faites pas, madame. Mais si votre Majesté n’avait rien dit, j’eusse pensé que c’était le cheval ! ». » Miscellanées sur le savoir-vivre, la politesse et l’étiquette Le 25 septembre Dans les maisons bourgeoises, quelle fut longtemps la coutume la plus répandue concernant la domesticité ? Changer le nom des serviteurs Marier la bonne au jardinier Les loger dans une maisonnette Réponse A changer le nom des serviteurs Certaines pratiques courantes de l’âge d’or de la politesse tomberaient aujourd’hui sous le coup de la loi. Ainsi, il était courant que l’on annonce leur prénom aux nouveaux domestiques. Bonne, cuisinière, femme de chambre, chauffeur ou jardinier étaient ainsi affublés de prénoms tels que Léontine, Clémentine, Marie, Firmin ou Baptiste afin qu’ils ne puissent se confondre avec le nom de l’invité. La raison la plus souvent invoquée pour justifier cette pratique était, pour les propriétaires, d’avoir à éviter de retenir un nouveau prénom à chaque changement de personnel… » Miscellanées sur le savoir-vivre, la politesse et l’étiquette 16 novembre Un petit tour et puis s’en vont… La révérence a totalement disparu de l’éducation française depuis la fin des années 1950. Pourtant, son apprentissage est toujours d’actualité chez les jeunes filles de la bonne société, qu’elles soient belges, néerlandaises ou britanniques. Savez-vous pourquoi ? Parce que la politesse est plus importante dans ces pays qu’ailleurs. Parce que la royauté fait partie de leur identité nationale Parce qu’elles sont susceptibles de rencontrer un jour le souverain de leur pays Réponse C parce qu’elles sont susceptibles de rencontrer un jour le souverain de leur pays. Au passage de la reine Elisabeth II d’Angleterre, de la reine Béatrix des Pays-Bas ou du roi Albert II de Belgique, nombre de jeunes filles savent parfaitement se contorsionner avec grâce comme on le faisait jadis. Leur révérence est le signe de leur attachement à la monarchie constitutionnelle de leur pays. On leur apprend donc la petite référence, où la jeune fille fléchit légèrement les genoux tandis que ses bras restant ballants, et la grande référence, au cours de laquelle la jeune fille ou la dame fait un geste ample en forme de cœur avant de relever les pans de sa robe lorsqu’elle accentue le fléchissement de ses genoux jusqu’à s’accroupir. Le saviez-vous ? Jusqu’en 1968, on apprenait aux jeunes files de la haute société française à pratiquer les gestes de révérence. » Le 11 juillet Tchin-tchin ! Le mot trinquer » vient de l’allemand trinken, qui veut dire boire ». Aujourd’hui, on ne trinque qu’avec un verre d’alcool en main de la bière, du vin, du cidre ou de la vodka, par exemple. La coutume viendra-t-elle à s’éteindre un jour ? Toujours est-il que depuis les années 1970, l’influence anglo-saxonne tend à remplacer celle-ci par le toast, ce lever de verre à l’américaine. Quant aux pays musulmans, ils trinquent le plus souvent en buvant le thé ou le café. On aime colporter l’histoire de ce capitaine d’industrie qui, après avoir signé un important contrat en Chine, honore ses hôtes d’un toast d’adieu. Après avoir sabré le champagne, celui-ci lance à la cantonade le tchin-tchin ! » traditionnel. Le responsable de la délégation chinoise, après quelques secondes d’hésitation, lève son verre à on tour en lançant un non moins tonitruant France-France ! ». » Note personnel aujourd’hui, il est parfaitement possible de trinquer avec un verre d’eau ou un verre de jus de fruit. Vous en saurez plus ici. Miscellanées sur le savoir-vivre, la politesse et l’étiquette Le 26 décembre Qui a dit — Ce soir, je ne suis pas le Premier ministre et vous n’êtes pas le président de la République, nous sommes deux candidats… Vous me permettrez donc de vous appeler monsieur Mitterrand. — Mais vous avez tout à fait raison… monsieur le Premier ministre. » ? Valéry Giscard d’Estaing Michel Rocard Philippe Séguin Laurent Fabius Jacques Chirac Réponse E Jacques Chirac Avant le deuxième tour de l’élection présidentielle de 1988, les deux candidats, Jacques Chirac et François Mitterrand, débattent sur Antenne 2. On assiste alors à un grand moment de raffinement dans l’art de la perfidie oratoire. Le savoir-vivre est respecté, mais les réparties sont d’une cinglante cruauté comme l’illustre cet échange entre les deux hommes. Le débat, qui fait date, prouve que la politesse extrême n’atténue pas la violence des propos. » Le 30 décembre Carte de vœux… une affaire d’artiste Dans quel pays est née la coutume de s’adresser des cartes de vœux ? En France En Angleterre En Espagne Réponse B En Angleterre C’est au milieu du XIXe siècle, vers 1843, que le fondateur du Victoria and Albert Museum de Londres, un certain Henry Cole, proche du prince Albert, l’époux de la reine Victoria, eut l’idée de créer des cartes de vœux, à l’occasion de la nouvelle année. Il confia au peintre John Culcott Horsley le soin de lui dessiner un petit carton tiré à mille exemplaires. Quatre cents cartes furent réservées à Cole et si cents destinées à être vendues au prix d’un shilling. La carte de vœux était née. » Miscellanées sur le savoir-vivre, la politesse et l’étiquette Le 7 mars Arsène Lupin et les cartes de visites cornées Il existe une coutume étrange qui consiste à donner une carte de visite dont on a auparavant plié le coin supérieur. D’où provient cette singulière pratique et dans quelle circonstance est-on susceptible de recevoir la mystérieuse carte cornée ? Il s’agit d’une manière de se faire connaître pour les francs-maçons. La carte pliée est le signe d’un passage en ville ». Un coin corné, c’est un cœur qui se déclare. Réponse B la carte pliée est le signe d’un passage en ville ». Une carte au coin pliée est un code indiquant que celui à qui elle appartient est venu lui-même la déposer au domicile de son destinataire. Souvenez-vous du héros de Maurice Leblanc, Arsène Lupin ne pliait-il pas le coin de la carte de visite qu’il laissait toujours sur le lieu de ses méfaits ? Il n’était pas rare, à l’époque où le téléphone n’existait pas, de se rendre chez quelqu’un pour y déposer une lettre ou demander audience. En cas d’absence, on laissait la carte pliée. Une autre coutume consistait à faire déposer par un domestique une carte, non cornée cette fois, en y faisant figurer des mentions abrégées qui nous paraissent aujourd’hui bien mystérieuses » signifiait pour prendre congé », », pour prendre nouvelles » et, en guise de première déclaration, » voulait dire pour faire connaissance ». Seule réminiscence contemporaine de cette époque où la lenteur pimentait encore les rapports humains, la modeste mention » que l’on peut apposer à la place du timbre sur une enveloppe que l’on dépose En Ville », c’est-à-dire en personne. » Miscellanées sur le savoir-vivre, la politesse et l’étiquette Le 30 mai La diplomatie des petits pas Rien ne vaut un cadeau pour renforcer l’amitié entre les peuples, sauf s’il est choisi par des fonctionnaires qui ne connaissent rien à la culture du pays qui reçoit. Dans ce cas, la cérémonie de l’échange des présents peut tourner au vinaigre… En 1989, on frôla l’incident diplomatique à l’occasion de la visite officielle en Chine du président Georges Bush. Tout avait pourtant bien commencé ce dernier reçut du Premier ministre chinois Li Peng une splendide bicyclette, en souvenir des promenades à vélo que l’ancien ambassadeur des Etats-Unis à Pékin affectionnait. Puis, ce fut au tour de Georges Bush de présenter le cadeau du peuple américain au plus grand pays d’Asie une magnifique paire de bottes de cow-boy. Ravi, le premier ministre chinois les accepta avec plaisir, mais faillit s’étrangler lorsqu’il découvrit les semelles sur lesquelles le drapeau chinois était gravé. Les personnes quelque peu informées savent pourtant qu’en Asie la semelle des chaussures est considérée comme la partie du corps la plus vile et la plus impure. De toute évidence, les Etats-Unis venaient d’écraser sous leurs bottes l’Empire du Milieu… » Le 7 août Peut-on faire attendre sa dulcinée en risquant quelques minutes de retard ? C’est indispensable pour se faire désirer. Pas question l’exactitude est la politesse des rois Seulement au premier rendez-vous pour voir si la demoiselle est patiente. Réponse B Pas question l’exactitude est la politesse des rois Quel que soit le pays ou le milieu, tout retard à un rendez-vous galant sera interprété, à raison, comme le signe d’une grossièreté intolérable, surtout si ce retard est le fait de la gent masculine. Il est donc à proscrire absolument, surtout s’il s’agit de fomenter un plan machiavélique pour vérifier l’impatience de l’intéressée ou tout simplement pour se faire désirer. Un rendez-vous galant n’a rien d’un jeu de stratégie. C’est une démonstration de finesse et de gentillesse. En revanche, vingt minutes de retard sont toujours tolérables en ce qui concerne le beau sexe… à condition que la jeune femme prie son compagnon de bien vouloir l’excuser. Le saviez-vous ? L’écrivain Montherlant raconte, dans Les Jeunes Filles, comment le personnage principal comptabilise le retard de ses rendez-vous et prend la décision de les quitter au bout d’un temps équivalent à ces minutes de retard accumulées ! » Miscellanées sur le savoir-vivre, la politesse et l’étiquette Le 15 août De la délicatesse dans un monde de brutes Dans la rue, chez des amis, dans une réception, où que vous vous trouviez, votre comportement est passé à la loupe par ceux qui vous entourent. Sachez que les gens du monde ont la capacité de faire trois choses en même temps parler pour ne rien dire, regarder autour d’eux pour repérer une incongruité qui pourra faire l’objet d’un commentaire a posteriori et écouter les commentaires désobligeants déformés et amplifiés. Gare aux attitudes déplacées. Pour échapper au pilori, imitez les gazelles plutôt que les éléphants. Lorsque vous marchez, ne claquez pas les talons. Apprenez à ouvrir et à fermer délicatement les portes. Ne faites pas craquer vos doigts. Riez, pouffez, gloussez, mais ne barrissez pas. Bref, soyez aérien dans votre comportement. Le saviez-vous ? La prestance date de l’année 1530 ! C’est Erasme qui, le premier, fit passer l’idée que l’honnête homme était d’abord quelqu’un qui contrôlait parfaitement son corps. Silencieux, pudique, le corps redressé en permanence, le costume parfaitement ajusté, l’homme, par une présentation et une attitude irréprochables, sort de la lascivité, de l’imbécillité et de la sournoiserie. Avec Erasme, la civilité n’est plus un art de feindre, mais devient une attitude naturelle et saine, dont on peut être fier. » Le 21 août Trésor de la politesse Lors de sa venue à Londres, à la fin du XIXe siècle, un dignitaire indien fut invité à table par la reine Victoria, qui n’avait rien d’un boute-en-train. Elle eut un éclair de génie qui surprit son assistance et fit traverser les âges à cette anecdote. Lors du premier souper, des crustacés furent servis. Une coupelle en argent avec de l’eau et une rondelle de citron était disposée à la gauche des convives, afin que chacun puisse se rincer les doigts après avoir touché aux fruits de mer. Notre plénipotentiaire indien, qui n’avait pas été informé de ce protocole culinaire, but d’un trait l’eau citronnée. S’apercevant de la méprise, la reine eut la présence d’esprit et la délicatesse d’en faire de même, sans attendre, ce qui sauva l’honneur du diplomate. Par sa générosité et son sens de l’à-propos, la reine Victoria sauvait ainsi son invité indien d’une humiliation publique, s’il s’était aperçu que l’un des convives utilisait la boisson comme eau de rinçage. En emboîtant le pas sur-le-champ à la méprise de son invité, la souveraine portait le savoir-vivre au pinacle elle agissait avec à-propos, comme doit le faire une maîtresse de maison, en donnant à tous les convives le signal de la règle à respecter ne pas mettre ses doigts dans le rince-doigts, éventuellement le boire. Un cas d’école en matière d’étiquette. » Miscellanées sur le savoir-vivre, la politesse et l’étiquette Le 11 décembre Dans quel pays a-t-on l’obligation de s’adresse à ses voisins de table ? En France Aux Etats-Unis En Italie Réponse B aux Etats-Unis Il y a des règles de savoir-vivre plutôt contraignantes ! Aux Etats-Unis, la politesse enjoint les convives d’un dîner à se parler mutuellement. La règle est si stricte qu’elle a déjà donné lieu à des scènes cocasses que la chronique mondaine et la littérature ont relatées. Ainsi, il est déjà arrivé que certaines personnes, mal embouchées ou exaspérées par leur voisin de table, se penchent vers eux pour leur réciter la table de multiplication ! Et ce, sans qu’il soit possible de s’en offusquer, tant les scandales sont proscrits par la politesse puritaine. »

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