Labande-annonce d’Only God Forgives de Nicolas Winding Refn avec Ryan Gosling est enfin arrivée. Elle peut-être résumée en un seul mot : sublime. Avec la musique douce de groupe Thailandais
Lapremière bande-annonce d'Only God Forgives, le nouveau film de Nicolas Winding Refn, le réalisateur de Drive, vient d'être dévoilée. On y retrouve un Ryan Gosling aussi magnétique que violent.
Chaquejour jusqu’à l’ouverture du 66e Festival de Cannes, le 15 mai prochain, la rédaction de Paris Match vous parlera des films les plus attendus du rendez-vous cinéphile. Aujourd’hui
OnlyGod Forgives est donc actuellement interdit aux moins de 12 ans. Une décision qui n'est pas du goût de tout le monde, en particulier de Ségolène Royal qui a fustigé Aurélie Filippetti
OnlyGod Forgives - Nicolas Winding Refn - Clip n°3 (VOSTFR/HD) 6né'Web. 2:06. MY LIFE DIRECTED Trailer ( Nicolas Winding Refn shooting Only God Forgives) Fresh Movie
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Mondo-mètre Carte d’identité Nom Only God Forgives Père Nicolas Winding Refn Livret de famille Ryan Gosling Julian, Kristin Scott Thomas Crystal, Vithaya Pansringarm Chang, Tom Burke Billy… Date de naissance 2013 Nationalité France, Danemark Taille/Poids 1h30 – 4,8 millions $ Signes particuliers + Brillant dans l’idée soutenant un arc narratif dramatico-psychologique existentialiste, extrêmement courageux dans le contrepied inédit qu’il tente et magistral dans sa plastique façonnée aux symbolismes. Only God Forgives propose une antithèse au cinéma classique défiant les conventions pour élever le spectateur en faisant appel à son intelligence. Signes particuliers - Le résultat est trop déroutant pour convaincre en plus de manquer d’émotion, sorte d’exercice de style narratif auteurisant figé et couché sur papier glacé avec l’étalage complaisant de la technique d’un Refn trop extrême d’autant que dans le fond. Reste un film ambitieux mais s’appuyant sur une psychologie faussement fine pour illustrer un récit redondant. QUAND REFN S’EXPRIME DANS LE CONTREPIED ABSOLU. GÉNIE OU ESCROQUERIE ? Résumé Suite au meurtre de son frère par un père revanchard après le viol et la mise à mort cruelle de sa fille, Julian voit débarquer en Thaïlande sa mère, chef mafieuse d’une organisation criminelle. Elle lui impose la lourde tâche d’aller réclamer vengeance auprès d’un flic mystérieux et dangereux… Nouveau messie d’un cinéma total alliant formalisme exacerbé sublime, références ingénieusement assimilées et utilisées, symbolisme appelant à l’intelligence du spectateur au lieu de le tirer vers le bas et récits torturés maîtrisés et millimétrés, le danois Nicolas Winding Refn s’est imposé en quelques films comme un génie des temps modernes, prophète en son art cherchant à élever le spectateur pour l’amener dans une dimension cinéphilique ambitieuse où jamais il ne sera considéré comme plus bête qu’il n’est. La diversité de son cinéma conjugué à son talent infini, en a fait un authentique metteur en scène parmi les plus passionnants à suivre. Après la rugueuse et impactante trilogie Pusher, après le virtuose et déjanté Bronson, après l’envoutant et expérimental Valhalla Rising ou l’hypnotisant rétro Drive, Refn passe cette fois à la radicalité avec un Only God Forgives déroutant qui ne pourra laisser tiède ou sans impression. Partisans ou détracteurs, le dernier film du petit prodige divise clairement la critique comme le public, témoin son passage au Festival de Cannes 2013 où il a débarqué en grande pompe malgré l’absence de son interprète principal, probablement trop occupé sur le tournage de son premier film en tant que réalisateur à la mesure de l’attente qu’il suscitait depuis des mois. Nicolas Winding Refn retrouve sa muse avec le comédien chouchou d’Hollywood, Ryan Gosling, acteur aussi talentueux que tombeur de ces dames qui endosse une fois de plus un costume dont il devient spécialiste, celui d’un personnage torturé taciturne, ici faussement charismatique. Un Gosling qui vient remplacé un Luke Evans initialement prévu, ce qui donne lieu au final à un choix aussi logique qu’improvisé tant l’acteur semble être l’interprète idéal pour matérialiser ce personnage de Julian et ses difficultés à exister et à se mouvoir dans le monde physique qui l’entoure et le hante en raison d’un mal-être qui fondera l’entière histoire d’un film prenant des allures de tragédie freudienne. Et il n’y pas que Julian qui est hanté puisque c’est également le terme employé par Refn pour qualifier un film dont le scénario avait été écrit depuis longtemps et qui ne faisait que prendre de plus en plus de place dans son esprit. Le tournage aura été le seul moyen d’exorciser ce qui s’annonçait comme une brutale réflexion existentielle résolument ancré dans le drame malgré un univers prenant place dans le film de genre, à cheval sur plusieurs registres et inspirations, du thriller hard boiled au film de gangster et passant par le polar, le vigilante flick et le film de triades. Direction la Thaïlande en compagnie de son comédien qui a dû s’initier aux arts martiaux, mais aussi de la classieuse Kristin Scott Thomas qui se glisse dans la peau d’une mère mafieuse et du méconnu Vithaya Pansringarm aperçu auparavant dans de petits ou seconds rôles comme dans Largo Winch II ou la suite de Very Bad Trip, pour Only God Forgives, un film profondément existentialiste et philosophique convoquant fortement Nietzsche notamment où finalement tout sera dans le titre, sorte de réflexion ultra-ambitieuse sur les questionnements d’un homme qui n’a jamais trouvé sa place dans un monde qui l’a vu naître avec des cartes faussées à la base ayant perturbé sa construction mentale, le façonnant avec un désespoir ressenti palpable à chaque instant et des handicaps psychologiques fragilisants et bloquants. Cet anti-héros, c’est Julian Gosling, fils d’une chef de gang international qui n’a jamais eu une grande considération pour son second rejeton, lui préférant son frère aîné omniprésent et adulé dans son cœur. Ce désamour d’une mère restera le traumatisme d’une existence complexée et inaboutie et donnera lieu à un anti-héros paumé, impuissant, instable et en errance à la recherche d’un quelque-chose d’inexpliqué auquel il n’aura la réponse qu’en toute fin de film après une trajectoire existentielle ancrée dans le renoncement le plus absolu et l’acceptation de son désespoir. Nicolas Winding Refn aborde son métrage avec une radicalité perturbante, livrant un film prenant un contrepied extrêmement courageux dans l’arc narratif soutenant tout son exercice. Film d’anti-vengeance par excellence, Only God Forgives ne sera pas le choc frontal attendu sur le déchaînement d’un homme en quête de vengeance menant une croisade violente et brutale sur les responsables de la mort de son frère afin d’assouvir les exigences de sa mère, mais un profond drame humain intimiste et réflexif sur un homme troublé qui va aller dans l’acceptation de ses maux pour trouver l’apaisement de son mal-être en s’abandonnant à une forme de croyance suprême dans le renoncement à une relation mère-fils complexe et oedipienne. Et pour cela, il va devoir se confronter à un dieu purificateur fait homme, qui va nourrir sa trajectoire évolutive. Les ambitions thématiques de Refn sur ce dernier travail sont à la fois passionnantes et dans le même temps difficiles à atteindre. Le cinéaste a visé haut en voulant partir d’une idée philosophico-existentialiste qu’il va nourrir d’un symbolisme plus fort que jamais, traité avec son style qui a fait sa renommée d’artiste plasticien, dominé par des fulgurances esthétiques et une mise en scène ultra-léchée renforçant la symbolique de chaque plan qui s’inscrivent tous dans un tout pas forcément perceptible de premier abord, mais prenant du sens dans sa globalité lorsque les différentes séquences s’assemblent, interagissant les unes avec les autres, à la lumière d’une millimétrisme » prodigieux où rien n’est laissé au hasard, du moindre cadrage au moindre éclairage en passant par la moindre et rares ligne de dialogues d’un film silencieux » qui se refuse au sur-explicatif pour interpeler l’intelligence du spectateur en lui proposant toutes les clés de compréhension pour interpréter la psyché et l’évolution de son personnage. Le résultat est peut-être abscons et pas facile à appréhender mais bel et bien le résultat d’un travail de pensée monstre, oeuvrant dans une épuration narrative radicale se concentrant sur l’affect et la psychologie pour matérialiser un cheminement intérieur complexe. Les thématiques mises en perspective par Nicolas Winding Refn sont puissantes, lourdes, fortes, ambitieuses et donnent lieu à un film qui finalement a tout du génie pur en soi sur un plan abstrait et dans ce qu’il veut dire et mettre en exergue. Un film qui aurait pu être fascinant, envoutant, démentiel d’autant qu’il s’appuie pour se faire, sur des choix quasi-inédits de narration, hissant le spectateur vers le haut pour lui proposer un anti-divertissement facile, un film unique, singulier et en marge des codes et conventions traditionnelles, plus extrême encore qu’un Valhalla Rising où déjà Refn détournait les codes classiques d’un genre. C’est d’ailleurs ici que prend place Only God Forgives, à mi-chemin entre ce dernier film évoqué et le style qu’il emploiera sur Drive. Film d’auteur dans la plus pure expression du terme, Only God Forgives ne donne jamais ce que le cinéma commercial classique donne, mais essaie de s’aventurer sur des terrains inédits en prenant des décisions aussi radicales que courageuses. L’exploit de réussir le pari aurait été le triomphe absolu d’un artiste qui serait parvenu à conjuguer à l’exigence, la profondeur et le symbolisme chers à un Kubrick avec un film palpitant sur la forme s’essayant à renouveler le cinéma. Sauf que Refn y parvient dans la théorie mieux que dans la pratique où plutôt dans le fond plus que dans la forme même si son sous-texte reste un peu de la psychologie de comptoir sur-imagée replonger dans le ventre de la mère pour retourner à l’état pur originel, la violence comme la traduction d’une psyché mal aboutie, la faute à une mère à l’amour soit ambigu pour un frère, soit inexistant pour l’autre, l’impuissance du héros mis en image avec par la volonté de plonger la main dans l’intérieur maternel. Car Only God Forgives est peut-être trop extrême et radical pour convaincre. Le cinéaste fait preuve d’un maniérisme épuisant dans sa mise en scène sur-léché à l’excès, emplissant chaque plan, chaque scène, chaque séquence, de quantité de symbolisme alourdissant un récit au final coincé dans son idée générale et dans ses thématiques. Only God Forgives est un superbe objet mais un objet figé, qui pour se conduire à bon port en suivant comme un ascète les visées qu’il s’est fixées, bascule dans l’indigeste du pire du cinéma d’auteur dans le mauvais sens du terme pompeux et pesant. On n’ira pas jusqu’à accuser Refn de prétention même sil n’en est pas loin mais force est d’admettre que l’objet déroutant qu’il nous livre, est une pénible traversée épuisante et difficile faisant abstraction du plaisir cinématographique pour se focaliser simplement et uniquement sur son postulat d’existence. Le résultat est un film seulement basé sur une idée psychanalytique ultra-intellectualisée qu’incarne tout un ensemble d’effets de rhétoriques et de dispositifs de mise en scène mais qui ne dépassera jamais ce stade pour se conjuguer à une histoire qui ne serait pas seulement appréciable sous couvert de fascination pour une œuvre en marge. Refn frôle l’auto-parodie de lui-même en assommant le spectateur d’un film pesant, lent, tortueux, où l’on est à la fois sous l’émerveillement d’un artiste qui compose brillamment mais dont on connaissait déjà les capacités sur ce registre et dans le même temps rebuté par un métrage trop déroutant pour convaincre, manquant de générosité pour tempérer la lourdeur de son dispositif visuel comme narratif. On ne pourra que voir les qualités évidentes d’un film qui, au-delà de la merveille plastique qu’il est, est un brillant exercice refusant une forme de naturalisme visuel pour en accepter une autre plus narrative afin de dessiner un fond lourd de sens, mais l’absence de charnel, y préférant une ambiance fantomatique sans cesse réduite à ses questionnements, ne laisse au final entrevoir qu’un film déplaisant et coincé par sa structure idéologique qui le rend aussi rigide que froid et abscons. Refn ne parvient pas à judicieusement se tempérer dans sa façon de tout complexifier à l’extrême dans un film se baladant dans le labyrinthe d’une âme humaine perdue et tombe dans la facilité » d’un cinéma qui applique de belles images sans cesse construites sur de la symbolique tout azimut à une idée dominante qui ne s’intègre que bien mal dans un film de genre dont ne ressort que la partie dramatique écrasant tout ce qui l’entoure. L’idée était brillante mais la forme avec laquelle elle est retranscrite laisse une impression de long tunnel ironiquement de seulement 1h30 assommant rappelant le cinéma d’un Wong Kar-Wai, d’un David Lynch ou d’un Gaspard Noé, quand il dénie au spectateur toute notion de plaisir pour seulement chercher à se positionner au-dessus de lui avec une pointe de prétention pour déverser sur lui toute son intelligence réfléchie. On comprend bien pourtant que Refn ne nous regarde pas de haut mais veut nous tirer avec lui vers ce haut, mais l’expérience auteurisante désincarnée qu’il propose souffre d’un terrible manque d’émotion, de romanesque, de séduction et d’immersion et d’empathie pour des personnages peu expressifs si ce n’est dans encore une fois l’idée » et la métaphore et encore. Only God Forgives est au final un film au ralenti sur papier glacé, peu vivant, peu chaleureux, seulement réduit à ses prodigieux partis pris narratifs sous-tendant une idée intéressante et traitée avec un style qui a fait ses preuves et qui est resservi non sans une pointe de cynisme artificiel. Bande-annonce
News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Box Office Récompenses Films similaires note moyenne 2,4 8992 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné Votre avis sur Only God Forgives ? 1 590 critiques spectateurs 5 149 critiques 4 290 critiques 3 227 critiques 2 287 critiques 1 264 critiques 0 373 critiques Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus récentes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnés "Only God Forgives" est un film dont on ne ressort pas indemne !Rarement une telle violence contenue puis ensuite montrée sans concession aucune, est aussi présente et palpable à ce niveau !La forme très importante, le rythme lent, très lent, cette mise en scène théâtrale apporte une intensité fantastique à ce film où la vengeance est implacable tant les personnages sont, sous une apparente maîtrise étonnante, d'une cruauté à toute épreuve !Et quels personnages !!!En premier, bien sûr on pense à Ryan Gossling impassible au regard froid qui est d'une présence toujours aussi incroyable malgré dans ce cas présent sa mère monstrueuse dont il est le souffre douleur, qui prend plaisir à l'humilier, à le blesser de toutes les façons et dont toute l'ambiguïté des rapports incestueux est évoquée... Cette mère étrange et diabolique dont le fils disparu était son idole, est interprétée par Kristin Scott Thomas méconnaissable avec cette apparence de Madonna vampirique à la limite de la folie !Et puis, il y a bien sûr Chang ce policier de Bangkok, dont la justice est impitoyable qui se prend pour Dieu en personne et dont les châtiments sont adaptés en fonction de chacune de ses victimes ! Son regard est glaçant et en dit long d'autant plus qu'on le surprend se produire sur scène en interprétant des chansonnettes à l'eau de rose devant un public fasciné ! Tout ce mélange sans oublier les seconds rôles tous au diapason, est littéralement explosif et seul Julian a en lui un fond d'humanité qui fait toute la différence... Humanité que son frère aîné, sa mère ne connaissent pas et qui le rendent à leurs yeux si haïssable ! Humanité qui le rend fragile et dont ce regard absent l'exprime pleinement...Toute cette histoire de vengeance est aussi sublimée par une mise en scène presque conceptuelle avec ces silences, ces plans fixes, ces éclairages mystérieux parmi des décors surréalistes tels des labyrinthes dont on ignore tout, et on songe à l'univers de David Lynch, aux décors et â l'ambiance de Wong Kar Waï !La musique, les effets sonores apportent la dernière note à cette réalisation exceptionnelle qui ne peut que marquer à jamais les esprits !Une claque cinématographique assurément ! Ahaha sacré Nicolas. Le succès public c'est pas bon pour la créativité et l'image d'artiste maudit que depuis toujours tu te traînes, sans compter qu'on te pardonnera moins aisément tes dépressions si jamais l'argent et les spectateurs commencent à abonder. Quoi de mieux dès lors que de saccager violemment la recette de ton film précédent, ce succès surprise qui t'aura sans doute toi-même décontenancé ? Quoi de mieux que de pervertir ton jouet, de tromper tout ton monde avec des bandes annonces allusives et des affiches où Ryan porte beau dans son costume de soirée ? Tout ça pour mieux, une fois les spectateurs captifs de la salle, fouler au pied la tronche de la vedette idolâtrée, lui refaire le coup du sparadrap de Nicholson, mais en transformant cette fois sa gueule en steak sanglant et avarié à la moitié du métrage. Ton précédent protagoniste était sans peur, sans famille, sans affect, immortel, celui-ci sera englué dans un oedipe sordide, dans un business crapuleux, sera velléitaire, émotif, hésitant, constamment battu, constamment perdant. Tu détestes Ryan Gosling ? Tu adoreras ce film. Tu adores le cinéma de Nicolas Winding Refn ? Tu l'adoreras également, car tu y retrouveras tout ce qui fait la quintessence de son cinéma cette dimension contemplative et onirique, cauchemardesque surtout, où fantasmes, représentation mentale et réel s'enchevêtrent sans que l'on puisse jamais vraiment déterminer où l'un commence et l'autre s'achève. Le cinéma de Refn, et ce film en est encore l'illustration, trouve son essence sonore et visuelle dans le cinéma d'horreur, avec ces nappes vrombissantes et étranges, ici complétées par des musiques rituelles martiales et de jolis morceaux de karaoké bluesbro/>/> , ou encore cette photo écarlate teintée de néons rubiconds et de gerbes de sang qui jaillissent lors de déchaînements de violence subits et paroxystiques à ce titre, la scène du cabaret, où des yeux se fermeront de diverses façons, m'a été personnellement très éprouvante. Tu voulais voir Drive 2, tu te retrouveras devant Bad Lieutenant in Bangkok, tant le personnage de l'inspecteur, garant d'une justice divine donc inhumaine, infaillible et tranchante, vampirise tout le film et s'accapare la majeure partie des attributs dévolus au driver du précédent. Kristin Scott Thomas en mère incestueuse et cannibale n'est pas le moindre des contre-emplois du film, et oui, puisque vous posez la question, on verra bien son fils s'introduire en profondeur dans sa matrice. Bangkok, à l'instar de subvertie par la caméra de NWR, se mue en une cité poisseuse et fantasmagorique, presque continûment nocturne, un Enfer étrangement doux et languissant dont on ne saurait s'échapper, surtout si l'on est Américain. Only God Forgives, c'est un peu comme si le cinéma asiatique défonçait la gueule d'Hollywood avant de lui couper les deux mains. Un bon cru rouge sang à la limite de l'autisme façon Valhalla Rising, un désastre public annoncé passé la première semaine, un putain de film une fois encore. Bien ouèje Nico. Dommage, j'ai pourtant accroché pendant la quasi totalité du film, hypnotisé par cette très lente atmosphère, cette photo superbe, ces scènes minimales mais percutantes, un peu comme une heureuse rencontre entre Lynch et Tarantino. Et puis arrivent les 2 dernières minutes et c'est le drame, le gaspillage total et irréversible. On pense à un bout de pellicule dont le réal ne savait pas quoi faire, il le colle à la fin, les spectateurs feront avec après tout... Ce qui a le don de m'agacer au plus haut point. Nicolas Winding Refn nous l'a joué petit branchouillard égocentrique sur ce coup là, il s'est fait son petit trip à lui tout seul en se moquant royalement de son je ne suis pas un fan inconditionnel de Lynch, autant Winding Refn a voulu nous faire du Lynch et s'est vautré sur la longueur. Il aurait mieux fait de terminer sur du Tarantino que sur du mets quand même 2/5 pour les 88 autres minutes, hypnotisantes et intéressantes elles... Je viens de voir ce film...comment dire.. C'est embarrassant. Je tiens d'abord à préciser que j'aime beaucoup le travail de Nicolas Winding Refn depuis la trilogie de Pusher, c'était sec, tendu et doté d'un véritable scénario. J'ai continué à apprécier son travail avec Bronson et le guerrier silencieux. Mais là, c'est insupportable. Evidemment qu'il y aura toujours des critiques pour souligner la "radicalité" du film, comme il y aura toujours des personnes qui iront contempler des peintures dans une galerie en prétendant au minimum que c'était "intéressant" quand ils n'aiment pas pour rester dans la norme. Mais voilà, ce film ne mérite pas, à mon sens, plus d'une demi-etoile. D'abord le rythme le film est quasiment entièrement au ralenti. Ryan Gosling pose tout le temps, et comme les acteurs sont inexpressifs, la musique vient vous rappeler, spectateur, à quel moment il faut s'inquiéter, et à quel autre moment il faut s'émouvoir. Justement, parlons de la musique fans de Drive, les synthé sont de retour ! s'agit pas de dépayser le spectateur qui a besoin de retrouver la patte du réal. Ce dernier d'ailleurs sature pas mal les couleurs, pour bien signaler que c'est lui qui est aux ?...Je ne suis pas sûr d'avoir compris. ça parait tellement mince que j'ai du probablement oublié de comprendre...comme un certain nombre de spectateurs qui ont quitté la salle pendant la projection. Je me suis retenu de ne pas le faire, espérant être surpris par un autre niveau de lecture du film qui deviendrait évidente à la fin. Je l'attends toujours...Et que dire des scènes violentes, très gores. Elles ne sont pas justifiées à mon sens, sauf peut être pour réveiller les spectateurs de la croisette en cas d'assoupissement inévitable... Et peut être aussi pour signaler que Nicolas Winding Refn ne fait pas de compromis avec son art ? j'imagine déjà les critiques parler de "violence graphique", de "brutalité esthétique" Non, c'est juste du gore crétin et inutile, avec des couleurs saturées. Pour les critiques qui trouvent ce film intéressant, j''ai lu un jour que "pour que les choses deviennent intéressantes, il suffit de les fixer pendant plus de 5 mn". Là vous avez une heure trente. en plus au ralenti. Donc pas d'excuses, il en ressortira forcément un truc. Mais rien qui explique par quel mystère un tel film arrive à trouver le chemin des salles quand d'autres sortent en DTV....Je me demande si ce film n'y aurait pas eu droit d'ailleurs si Ryan Gosling n'était pas à l'affiche.... Pour beaucoup, Nicolas Winding Refn, c'est Drive, premier film dont il n'avait pas signé le scénario et première incursion du réalisateur dans le cinéma Hollywoodien. Il est toutefois bon de garder à l'esprit que cette excellente appropriation de ce qui aurait pu devenir un banal "fast & furious" entre les mains d'un autre réalisateur reste son film le plus orienté grand public. Nicolas Winding Refn revient ici à quelque chose de plus personnel et plus expérimental qui va joliment violer les illusions de ceux qui ne juraient que par la révélation du festival de Cannes 2011. On revient ici à un rythme plus lent, à mi-chemin entre Drive et le sublime Valhalla Rising, exposant posément des plans à l'esthétique irréprochable où le daltonisme du réalisateur transparait à nouveau via des couleurs splendides et contrastées qui viennent à la fois ravir et agresser nos rétines. Le talent inné qu'il a pour la mise en scène est juste indéniable, qu'on apprécie ses films ou non. Les images s'imposent comme autant de tableaux purement hypnotiques dont il ne faut pas tant chercher le sens qu'admirer la finesse. Nicolas Winding Refn aime à déranger son spectateur avec un rythme posé, entrecoupé de scènes d'une violence rare qui prend aux tripes et nous retourne les boyaux pour en extraire le contenu à la petite cuillère avant d'en faire des cordes de traitement de la bande sonore n'est pas en reste pour parvenir à ce résultat en jouant sur nos attentes avec des sons qui ne sortent pas lorsqu'on les attends ou au contraire nous retournent l'estomac en évoquant de manière auditive ce que l'image nous as déjà suggéré. Si les bruits de crâne fracassé avaient particulièrement marqué dans son film de Vikings, une scène aura également sa place au panthéon des bruitages dérangeants dans Only God Forgives, surtout par son contexte et ce qu'elle sous-entends. Les musiques viennent aussi soutenir l'image avec des crescendos somptueux, de nouveau interprétés par Cliff Martinez mais évoquant davantage Valhalla Rising que Drive de par leur capacité à remplacer les dialogues et susciter une émotion vive une fois combinée à l'image. La bande originale se démarque également par l'interprétation magistrale de l'acteur Vithaya Pansringarm sans avoir une voix parfaite, il instaure par ses chants sur scène une ambiance inattendue et dérangeante lors de passages où le spectateur s'attend à tout sauf à ça et surtout venant d'un tel le casting, Ryan Gosling rempli son rôle aussi bien que dans Drive et signe là une performance somme toute assez similaire, mais c'est Kristin Scott Thomas qui crève l'écran en mère manipulatrice et intransigeante. A la fois humiliante, froide, vulgaire mais digne, elle s'impose comme une fatalité qu'il est impossible de contredire ou d'éviter. En somme Nicolas Winding Refn signe ici une nouvelle perle de mise en scène expérimentale où le son et l'image sont de purs produits d'art abstrait, mettant parfois de côté la narration pour laisser libre cours à l'interprétation du spectateur. Il y a fort à parier que la critique ne lui pardonnera pas cet éloignement de Drive mais les fans du réalisateur qui s'en fait de nouveau et en perd d'autres à chaque nouveau film et du cinéma en tant qu'objet d'art ne pourront qu'être emportés par la beauté du voyage. Ce film n'est pas pour tous et entendons nous bien je ne pense pas qu'il y ai les bons cinéphiles qui aimeront et les mauvais qui n'accrocherons pas; tout comme pour Valhalla Rising, il faut aimer un certain genre de cinéma qui ne se destine pas à tous les spectateurs et n'est qu'affaire de goûts, de la même manière qu'un tableau de Picasso ne parlera pas à tous comme une œuvre de Michel-Ange. Il se peut d'ailleurs que je manque d'objectivité, Nicolas Winding Refn étant pour moi le premier réalisateur dont la filmographie me fascine presque autant que celle de Stanely Kubrick depuis que ce dernier m'a fait découvrir le cinéma en tant qu'art et plus comme un simple divertissement. Tous deux partagent d'ailleurs ce don de la mise en scène, cette virtuosité dans l'emploi des musiques et cette fascination pour la violence, physique ou mentale. J'ose espérer qu'il sera un jour autant reconnu que ce génie auquel il me fait tant penser. En attendant, comme beaucoup d'artistes avant lui, il sera souvent hué pour son cheminement hors des sentiers battus. Le Roi du silence R. G. est revenu !! Only God Forgives est un film pompeux, poseur et quelque peu prétentieux. Nous sommes loin de la structure classique du prenant Drive. Ce film qui se veut personnel, n'est en fait qu'un produit abscons boursouflé comme si Refn se regardait filmer. Mais regarder ces beaux travellings ! Ce jeu sur la couleur ! Il est vrai que les couleurs dominante, le vert et le rouge est digne de qualité et ces mouvements de caméra maîtrisés mais ils ne font que renvoyer à d'autres cinéastes Tarantino pour la violence très stylisée, Lynch pour la musique . Des dialogues stupides et prévisibles, des situations qu'on voit venir ... Certes, Ryan Gosling est bien masochiste et la musique emballante mais le film est plat, ennuyeux porté par une histoire sans intérêt dont la répartition rêve/réalité mal dosée rend les événements nébuleux. Ceux qui chercheront un nouveau Drive retrouveront une certaine tension teintée de mélancolie portée par la beauté nocturne des images. Ryan Gosling, toujours aussi ténébreux, mais la comparaison à mes yeux s'arrête là ... Je disais encore hier à un pote que, quand je vais voir un film de Nicolas Winding Refn, je ne sais même pas si je dois m'enthousiasmer ou non car je suis autant capable d’adorer l’esthétisme et la science du rythme de ses "Pusher" et autres "Drive" que je peux vomir la vacuité et l’autisme de son "Valhalla Rising". Bon bah maintenant, avec ce "Only God Forgives" je peux désormais ajouter que je suis aussi capable de puissamment me barber face à son esthétisme du vide et sa science de l’autisme. Parce que oui, c’est très beau là-dessus y’a rien à dire… Jolis plans, belle photo, beaux travelings et jolis sons infrabasses de Cliff Martinez... Mais tout ça pour ne raconter... rien. Ah ça on en verra des va-et-vient dans les couloirs entre Ryan bad ass » Gosling et Vithaya what the fuck » Pansringam dans le film ils l’ont appelé Tchang au moins ils se sont pas foulés ! L’un vient... Il se passe rien pendant des plombes. Puis d’un seul coup il te bute un gars bien dégueulassement, puis il repart. Puis c’est Vithaya qui arrive, il se la joue avec son sabre à la con, et puis lui aussi bute un gars... et repart. Tout ça pendant 1h30. On croirait presque la structure narrative d’un porno. Mais attention un porno chic ! Y’a quand même Ryan Gosling et Kristin Scott Thomas ! D’ailleurs, je me suis demandé ce qu’elle foutait là celle-là. Ah si... Elle sert à varier les plaisirs. De temps en temps elle fait l’interlude entre les scènes de violence, ou elle vient parler de bites et de chattes en permanence. Moi, en regardant ça, je me suis dit que j’assistais – encore une fois – au film d’un gamin qui s’éclate tout seul, mais en ne voulant pas partager ses jouets. Eh ! Je mets les couleurs que je veux ! Les acteurs que je veux ! Je raconte ce que je veux ! Et je mets du sang partout si je veux ! » Au fond d’ailleurs, cet ego-trip est même désespérément puéril. Refn aime juste mettre des mots sales dans une bouche raffinée, faire gicler le plus de sang possible en rajoutant les bruits les plus abusés du monde, et faire des ruptures juste pour le plaisir de faire autre chose que ce à quoi on s’attendrait. Pas de logique ? Pas de transmission ? Pas de but ? Pour moi, il n’y a pas de doute ce film est un fuck fait au spectateur. La fin suffit à elle seule à nous en convaincre le film se conclut sur un karaoké ! Oui, un putain de karaoké où Tchang chante tout seul comme un con pendant que le générique défile ! . Moi je dis, si Refn voulait montrer par ce film qu’il en avait finalement rien à foutre de ce qu’on pouvait dire et penser de son film eh bien ça tombe bien, parce qu’en fin de compte, moi aussi j’en n’ai rien à foutre de lui… Allez ! Files au coin sale gosse ! Vas jouer avec Gaspar Noé, et reviens quand tu auras enfin décidé de partager quelque-chose avec nous, tes spectateurs... Le scénario est on ne peut plus limpide une histoire de vengeance dans laquelle celui qui a tué sera tué à son tour. Le jeu remarquable des trois acteurs principaux et la construction précise de chaque scène donnent une maestria à l’ensemble. L’arrière plan sociétal joue un rôle particulier qui ajoute une charge presque comique dans ce film où l’on rit peu ; les salons de prostitution dans lesquels les filles ferment leurs yeux pour ne pas assister aux scènes de torture et la salle de spectacle minable où se produit le policier au sabre sont comme le refrain ironique d’une chanson où chaque couplet fait couler l’hémoglobine. Le voilà ! Le film tant attendu de Nicolas Winding Refn, presque 2 ans après l'excellent "Drive".Autant le dire tout de suite, ceux qui ont aimé Drive n'apprécieront peut-être pas "Only God Forgives", ce dernier lorgnant plutôt du côté du plutôt hermétique, mais non moins très bon, "Valhalla Rising" sorti en suivons Julian, propriétaire d'un club de boxe thaï à Bangkok, suite à l'assassinat de son grand frère par un policier ne reculant devant rien pour faire appliquer sa justcie tranchante. Très vite, la mère de Julian va venir le rejoindre en Thaïlande pour venger la mort de son déconcertant, le film adopte un rythme très lent, du début à la fin, avec une atmosphère lourde, pesante, oscillant constamment entre cauchemar et campe Julian à la perfection, être mutique au regard et à la stature impeccable, mais étant en réalité un être introverti, impuissant, tant physiquement que sexuellement, et castré par une mère la mère de Julian, est campée quant à elle par l'excellente Kristin Scott Thomas, qui montre ici tout son talent, une sorte de Cruella du Pansringarm, interprète de l'Ange de la Vengeance, le flic vengeur, est parfait dans son rôle, froid au décors, la lumière, oscillant entre le rouge, le orange et le bleu, et la mise en scène sont absolument parfaites, cela relève du BO de Cliff Martinez est incroyable, accompagnant les scènes les plus marquantes du film avec Only God Forgives représente un anti-Drive, dans le sens où l'histoire est ici archi-classique, le personnage principal, tout aussi mutique et ayant des phantasmes de violence, n'est pas une sorte de super-héros invincible, mais quelqu'un de bon dans le fond, poussé vers le crime, par amour pour sa conclusion, Only God Forgives n'est peut-être pas un film où on éprouve de l'empathie pour les personnages, ce qui peut nuire au film, ni avec une histoire vraiment reste parfois détaché du sort des une oeuvre noire parfaitement maîtrisée aux multiples niveaux de lecture, avec des scènes d'une beauté rare, jouant constamment avec les attentes du un très très bon film, 100% Refn ! Après le chef-d'œuvre Drive, Nicolas Winding Refn retrouve pour la deuxième fois Ryan Gosling dans un film qui ne plaira pas à tout le monde. Soyons clair, soit vous accrochez au film soit vous n'y accrochez pas du tout car il est loin d'être accessible à tout le monde. Pour ma part, j'ai adoré. L'esthétique du film est magnifique le jeu de couleur est superbe tout comme la mise en scène de Refn, très calme, très posée. Les acteurs sont supers Gosling au top, Pansringarm, parfait mais le meilleur rôle revient à Kristin Scott Thomas qui campe une mère absolument machiavélique. Le tout, sublimé par un magnifique score de Cliff Martinez, déjà auteur sur Drive. Côté scénario, celui-ci peut s'avérer simpliste au premier abord mais il est beaucoup plus complexe qu'il n'y parait. En effet, Only God Forgives est sujet à plusieurs interprétations et il est fort probable que vous ne puissiez pas comprendre tous les sens du film lors de la première vision de celui-ci. Moi-même je n'ai pas totalement assimilé tous les points. Un deuxième visionnage s'impose donc. Néanmoins, Only God Forgives est vraiment un très bon film, violent, oppressant et qui ne laisse personne indiffèrent. ... Quand on sort du film, on a l’impression d’avoir vu un gros gâchis, un film qui aurait pu être mythique pour les années à venir mais qui ne le sera pas. Pour Winding Refn, seuls comptent le style, la beauté et la noirceur. Un très bel exercice de style mais il manque l’essentiel à Only God Forgives une âme ! J'ai pris de l'avance dans mon travail dans l'espoir de pouvoir faire autre chose, comme avancer sur mon projet de thèse que j'aurai déjà dû rendre. Oui je vis dangereusement. Et puis après qu'il est 14 heures j'apprends surpris que le dernier film de Refn est sorti. Quoi ? C'est vraiment le signe qu'en ce moment je ne suis plus l'actualité cinématographique. Parce que la sortie de Drive ou de Valhalla Rising je l'attendais de longs mois en avance. Enfin bon je regarde les séances et merde, rien dans mon département. Ni une ni deux je prends mon véhicule motorisé à quatre roues, je roule 100 km, je fais chauffer la carte illimitée et me voici dans la salle en forcément on a cette petite appréhension, est-ce-que ça va être aussi bon que Valhalla Rising ou Pusher 2 ? ou Drive dans une moindre mesure.Alors ce que j'ai mis quelques minutes à rentrer dans le film, au début c'était peut-être un peu trop esthétique, moi qui m'attendait à une sorte de Drive Bis il m'a fallu du temps pour juste accepter qu'il ne nous refaisait pas Drive, mais qu'il refaisait Valhalla Rising en changeant l'acteur pas sûr qu'on y gagne au change, même si j'aime bien Gosling lorsqu'il ne fait pas le motard pour le tocard de la place au delà de la pine. Parce que c'est vraiment ça, si on a aimé l'atmosphère lente et pensante du film de Viking, on risque fort bien d'aimer ce film là. Malgré le choix de casting Scott Thomas, aussi connue sous le nom de l'actrice la plus détestable de tous les temps. Mais bon là je ne la trouve pas si désagréable, car c'est son rôle d'être une pute désagréable. Mais il n'empêche que je ne supporte pas sa gueule. Mais au moins lorsqu'elle parle anglais on n'a pas son accent de merde qui m' une fois que j'ai compris que l'on n'était pas dans un film réaliste à la Pusher, mais bien dans quelque chose de fantasmé, dans une sorte de film d'action expérimental, j'ai commencé à prendre mon pied. Comment expliquer ? Les scènes d'actions sont courtes, violentes, gores, brutales, viscérales, aucune pitié et ça fait du bien de voir ça. Mais aussi ce qui est génial c'est ce temps d'attente où ça monte, ça monte jusqu'au quelques secondes de violence pure. Et le film va répéter plusieurs fois ce schéma jusqu'au final qui est un véritable pied au nez je ne sais pas si ça se dit, mais je me comprends à tout ce que l'on aurait pu attendre. Et je trouve ça plus on retrouve les thématiques chères à Refn, comme le poids d'être un père, mais je ne préfère pas psychanalyser tout ça. Je pense que comme Valhalla Rising il faut le garder comme un pur film de violence si Drive avait fait l'unanimité, ce ne serait pas le cas de celui là. Enfin l'unanimité. Quelques beaufs venus voir Fast and Furious ont pu ne pas comprendre. Le film a tout pour déplaire si justement on ne fait pas cet effort de s'abandonner au film de vivre au rythme de cette musique lancinante et pourtant si angoissante. Et le film vaut clairement le seul moment où on pourrait être dans le réel, après le repas entre la pute, la mère et le fils, la pute dit "mais pourquoi tu la laisses te parler comme ça", ce à quoi Gosling répond "parce que c'est ma mère", mais ce bref instant de lucidité, le seul de tout le film, de la part des personnages vire immédiatement à ce qu'est le reste du film, un voyage étouffant, violent et le méchant du film il n'existe pas vraiment, il sort son sabre de nul part, il disparaît comme un rien, il apparaît de nul part. C'est vraiment un délire visuel dans lequel on peut tout apprécier ou tout vomir. Ce que je trouve sensationnel avec Refn c'est cette capacité à être là où on ne l'attend pas, à nous surprendre, parce que je ne m'attendais sans doute pas à je pense que comme Valhalla Rising il ne faut pas intellectualiser, le film est fascinant car opaque, si on s'amuse à décrypter, etc, on perd cette essence de pureté et de brutalité qui font le charme et le génie de ce film. De Drive on conserve le côté taiseux et meurtri de Ryan Gosling, la réalisation esthétisante de Nicolas Winding Refn, on y ajoute l'onirisme de la nuit thaïlandaise, une penchant glauque pour la violence, et on obtient le crépuscule de Drive un film beau, fort, mais un peu chiant quand même. Je ne pardonne rien du tout. Je n’ai pas supporté d’être pris en otage pendant 1h30 par ce film, disons le tout de suite, qui est une merde sans nom je vais encore me faire plein de copains ! Alors oui j’aurais pu quitter la salle, comme une bonne dizaine de spectateurs, mais j’ai cru jusqu’au bout que quelque chose allait se produire, qu’une fée providentielle apparaitrait pour en faire un film acceptable…que dalle ! Je suis resté, curieux par la prestation et la présence de Kristin Scott Thomas, à l’opposé des rôles qu’elle a l’habitude d’endosser. Elle est ici à contre emploi, en blonde-pouffiasse-hystérique-mère incestueuse, la totale quoi ! Je me mets à sa place, quitte à changer de panoplie, autant tout changer en une seule scénario ? Il tient sur un ticket de métro. Ce n’est pas si grave, on va se concentrer sur la forme. La forme ? De leeeeeennnnnttttts travelling avant et latéraux, dans des décors tout droits sortis de Derb Omar. Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est Derb Omar, c’est un quartier de Casablanca où l’on peut acheter tous les meubles, tapisseries, éléments de décor que l’on trouve dans Only God Forgives, du brillant, du doré, du moche quoi…L’esthétique du film, j’ai rarement vu quelque chose de plus laid…c’est vulgaire, clinquant, éclairé au néon 5 mns ça va, ça file la gerbe. Il parait que Gatsby c’est pire…je n’avais pas l’intention d’aller voir le Baz Luhrmann, mais je vais peut être y aller pour confirmer…et bénie soit la carte UGC pour vérifier ce genre de problème de ce film c’est que Refn, le réalisateur, se prend super au sérieux, et perso, moi je ne marche pas. Chaque plan est un concentré de mauvais goût, et à la longue ce film m’a foutu sur les nerfs. Il parait qu’il a été sifflé à Cannes à la projo de ce matin, mais oui je sais, ça ne veut rien dire. Filmer Ryan Gosling en looser impuissant et taiseux, dont les dialogues tiennent sur le verso du même ticket de métro cité plus haut, je veux bien, mais avec un minimum de fond, avec un peu de psychologie, allez avec un chouia de talent, et pas comme un mauvais clip de Psy….Ah ah ah, c’est dédié à Jodorowsky au fait…ah ah ah !!! Ca a été une séance hor-ri-ble ! Après Drive », dure est la chute, profond est l’ennui, lourde est ma colère. Je ne recommande absolument pas. Nous revoilà plongé avec Nicolas winding Refn et Ryan Gosling dans ce qui ne semble pas être un rêve cette fois ci, comme l'était Drive, mais plutôt... un cauchemar ! Un véritable cauchemar, effrayant, violent, mystique,... Ainsi, le duo de Refn et Gosling continue son périple dans le silence cauchemardesque de Only God forgives, un film où la violence et le chaos semblent régner, un film où un gangster impuissant et soumis à sa mère cherche à affronter un personnage mystifié, un policier thaïlandais à l'image d'un Dieu ou du Diable afin de venger son frère sauvagement assassiné la sauvagerie est bien présente dans ce film. Le film orchestré par une mise en scène subliminale et sublime laisse place à un esthétisme hypnotisant, une bande son planante où les bruits et dialogues disparaissent, où seul la musique planante de Cliff Martinez semble accompagner cette étrange ascension vers ce qui nous parait être l'enfer... Le film, très sombre, est desservie par un casting de haute gamme. En plus de Kristin scott Thomas, impressionnante dans son rôle de sorcière terrifiante elle en mériterait le prix d'interprétation féminine à Cannes, Vithaya Pansringarm est fascinant dans son rôle de policier qui se prend pour Dieu, un ange de la vengeance qui punit et pourchasse les truands de la cité de Bangkok à l'aide de son sabre. Le spirituel, le mysticisme sont au rendez vous. Le film nous rappelle Valhalla Rising le guerrier silencieux du même réalisateur, ainsi que Alejandro Jordorowsky dont le film est dédié, Gaspar Noé son amie, David Lynch, Stanley Kubrick, Luis Bunuel... Un film transcendant, sans limites et original qui nous fait vivre une véritable expérience sensorielle ! Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse
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